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Aujourd’hui, voici l’histoire de la belle Demoiselle, petit poisson de la famille des Pomacentridés
(oui je sais, je me la pète dès les premières lignes !)
La petite demoiselle est un charmant petit poisson, certainement le premier que vous pourrez croiser juste en mettant le nez dans nos eaux cristallines.
Ce n’est certes pas le plus joli des poissons d’ici, la demoiselle est toute petite et souvent habillée de bleu sombre, elle a beaucoup à envier à ses copines beaucoup plus colorées.
Elle n’est donc pas très jolie et en plus, c’est une véritable peste. Elle n’hésitera pas à venir vous affronter, à vous croquer les doigts de pieds ou tout autre partie de votre anatomie à sa portée !
On pourrait croire qu’elle agit ainsi afin de protéger sa petite famille, mais non, elle veut juste vous faire comprendre que vous vous approchez d’un peu trop près de son jardin. De là à dire que la demoiselle est croisée avec un Pitt Bull (si si ça existe, j’en connais, et des féroces !). Plus sérieusement, la demoiselle a une passion pour le jardinage, elle passe son temps à faire des plantations d’algues, véritables garde-manger pour les temps difficiles. Sait-on jamais, personne n’est à l’abri d’un confinement brutal de la population, même chez les poissons…
La demoiselle, sous ses airs un peu rustres, est pourtant très intelligente. Lorsqu’elle se fait traquer par un prédateur plus gros qu’elle, elle rejette des phéromones, des tas de phéromones, beaucoup, beaucoup de phéromones pour une aussi petite bestiole… comme la plupart des êtres qui ont la trouille de leur vie ou comme quand tu n’as plus de PQ en plein confinement…. Bref, en fait ces phéromones attirent simplement de plus gros prédateurs encore, qui pensent alors que tant de substances émises ne peuvent provenir que d’un grand banc de poissons. Un véritable festin !
Pensant se gaver d’une bonne ventrée de sardines, ils découvrent alors une minuscule demoiselle, suivie par un bon gros poisson bien plus dodu qui la poursuit… et qui fera finalement leur affaire ! La petite demoiselle en profite pour se faire la belle, laissant les plus gros s’attaquer à son ennemi.
Morale de l’histoire :
si tu es une petite demoiselle fragile et que tu veux protéger tes arrières d’un gros mastard en goguette, mieux vaut puer de la gueule pour lui tenir tête…
Voila, voila, voila…
A demain pour de nouvelles aventures !
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